Au cours de l’évolution, des caractéristiques génétiques qui semblent inutiles ou désavantageuses peuvent se développer, comme par exemple une tendance aux maladies. Ces supposés déchets dans le génome peuvent-ils aussi avoir des avantages ? Des chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, ont examiné cette question en prenant l’exemple de l’arthrose, qui comporte également une composante génétique. Le gène GDF5, lié à l’arthrose, provoque également une croissance osseuse réduite, ce qui aurait pu profiter à nos ancêtres : les scientifiques soupçonnent qu’une plus petite taille aurait pu être une adaptation aux climats plus froids, car une plus petite taille offre moins de cible aux engelures. De plus, le risque de fractures osseuses pourrait avoir diminué – des avantages qui auraient pu autrefois contrebalancer le risque de maladie.