Haine des jeunes chercheurs
De plus en plus de chercheurs, en particulier ceux de la jeune génération, communiquent avec diligence dans les médias traditionnels ou électroniques, expliquant des problèmes complexes d’une manière généralement compréhensible – et accomplissant ainsi une tâche importante qui a longtemps été négligée : faire connaître la science au public.
Renforcé par Corona
Or, les chercheurs sont de plus en plus confrontés à un phénomène omniprésent sur les réseaux sociaux, surtout depuis la pandémie de coronavirus : hostilité violente, haine ouverte et messages menaçants. La semaine dernière, la revue scientifique Nature a publié une enquête menée auprès de plus de 300 experts de Grande-Bretagne, d’Allemagne et des États-Unis, qui a documenté l’ampleur des discours de haine.
Restreint l’expression publique
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une étude au sens strict, l’enquête donne une idée du problème, la scène anti-vaccination et les penseurs latéraux agissant particulièrement agressivement. Ce qui semble particulièrement inquiétant, c’est qu’à l’avenir, certaines des personnes interrogées ne voudront plus s’exprimer publiquement, ce qui constituerait un véritable revers en termes de communication scientifique.
