Léa

La nouvelle « histoire de démons » de Peter Handke

« Jerk » est l’un de ces mots que Peter Poignée78 ans, nourrit et nourrit depuis des décennies : à peine un roman ou une histoire du Carinthien, qui a reçu le prix Nobel de littérature en 2019, ne contient pas un mouvement brusque et saccadé, au sens propre ou figuré.

Un choc traverse également le verger dans « Ma journée dans l’autre pays », le narrateur à la première personne Poignées nouveau livre désigné comme une « histoire de démons ». Le verger s’isole d’abord dans sa folie déchaînée, semant la peur et la terreur dans la campagne, s’enrageant contre les hommes, les animaux et la nature : « Et tous les mêmes crânes de chevaux allongés dans le paysage. Et tous les chemins immuables des papillons. » Avec ses démons bientôt par son prénom, il se lance dans des « croisades parlantes » – et se décrit soit comme un « idiot inoffensif », soit comme un « imbécile dangereux ».

Peter Handke en 1973

Peter Handke : Le prospecteur des profondeurs

Von Wolfgang Paterno

À un moment donné, le moment de Saul-Paul au bord d’un lac avec des pêcheurs (il n’était pas surprenant que Jésus lui-même soit affalé au coin de la scène) : la noirceur de l’âme a été rapidement secouée et transférée vers la « terre derrière le lac ».  » avec le verger, pour une journée heureuse : « Demon Clearance Service », c’est le titre Poignées Son collègue Marcel Beyer publie son dernier volume de poésie. Il serait également facile d’inclure une boucle continue dans cette histoire Poignée-La Justice-de-Guerre-Yougoslave-pour-la-Serbie y entre. Quelle œuvre de l’écrivain n’est pas réellement incluse ?

Peter Handke et le tic-tac du monde

Von Wolfgang Paterno

Vous pouvez également lire « Ma journée dans l’autre pays » simplement comme le voyage d’un héros maladroit à la découverte de lui-même et de son environnement dans l’inconnu et l’incertitude, dans lequel le statu quo commence à faiblir. Qui a envie de laisser quelques démons gâcher sa bonne humeur ? Pierre Poignées L’éternelle aliénation du monde se manifeste ici dans une prose généreuse et des détours obligatoires vers les contes de fées. Comme toujours, cet auteur résonne avec l’ode à la joie, en l’occurrence avec un fondement goethéen : « Celui qui se réjouit dans le jour se réjouit dans le monde ».

On peut facilement rejeter cela d’un geste jetable comme étant du kitsch haut de gamme – ou comme une tentative d’arracher des cachettes secrètes à un monde qui a été cartographié mètre par mètre en seulement des séquences de scènes superficiellement simples ; et se heurtant au passage à de nombreuses bosses : « Tombe sur la tête, vieux chêne », supplie le verger : « À l’arrière du camion poubelle avec moi, pour être découpé. Dans la cage avec toi, lion rugissant affamé . – Ou au moins un Une volée de pigeons m’a immédiatement chié de la tête aux pieds ! »

Joachim Lottmann : Rencontre avec Peter Handke

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