Jean – Henri Fabre : Mémoires d’un entomologiste.
Traduit du français par Friedrich Koch et Ulrich Kunzmann. Matthieu et Seitz
Jean-Henri Fabre (1823 – 1915) affirmait que pour découvrir le monde, il n’était pas nécessaire de traverser les océans ou de faire le tour du monde. Il n’est pas exagéré de dire que lire Fabre rend heureux.
Monika Helfer : Les bagages.
Hanser
« Le Bagage » est un livre de vies multiples qui raconte la vie elle-même. C’est la force de l’écriture laconique de Helfer qui captive, le mélange de récit, de réflexion, de pause.
Salmen Gradowski : La séparation.
Dossiers d’un membre du Sonderkommando. Traduit du yiddish par Almut Seiffert et Miriam Trinh. Suhrkamp
Le livre « La Séparation » avec les liasses d’écrits de Salmen Gradowski autrefois cachés dans la terre du camp d’extermination est un témoignage rare, un message en bouteille au monde après Auschwitz.
Jens Malte Fischer : Karl Kraus. Le contradicteur
Zsolnay
Les plus de 1 000 pages de la biographie du chercheur munichois Jens Malte Fischer, simplement appelé « Karl Kraus », sont une longue invitation à lire Karl Kraus.
Don DeLillo : Die Stille.
Traduit de l’anglais par Frank Heibert. Kiepenheuer & Witsch
Don DeLillo joue jusqu’à la fin du monde dans « The Silence ». Tant pis pour le monde, tant mieux pour la littérature. Le monde touche à sa fin et DeLillo, 84 ans, pose son ancien travail sur les décombres fumants, en souriant.
Melitta Breznik : Marmonner.
Luchterhand
Dans « Mère », l’auteure et médecin Melitta Breznik rend compte de manière vivante d’un lent déclin qui va au-delà du cas individuel décrit : les parents vieillissent et meurent ; la plupart des gens y sont confrontés à un moment donné.
Benjamin Moser : dimanche. La Biographie.
Allemand par Hainer Kober. manchot
La biographie « Sontag » du journaliste américain Benjamin Moser est une brique monumentale dans laquelle on a l’impression de lire un roman obsédé par les détails sur une héroïne magnifiquement contradictoire.